Loire-Atlantique

La peinture est d’abord regard. Un regard qui se dédouble.

Les travaux d’ Anissa Allam Vaquez ont toujours traité de questions liées au territoire. Peut-être était-ce sa situation de fille et de petite-fille d’immigrés qui a ancré si profondément dans ses œuvres son rapport à l’espace.

Fanette Baresch est artiste plasticienne. Son travail mêle installation, sculpture, dessin et pièce sur papier. A partir de textile, de cire, d’argile ou de photographie, l’artiste transforme la matière afin de créer de nouveaux liens et de nouveaux passages d’un état à un autre (du liquide au solide, du souple au rigide, du visible à l’invisible).

Emmanuelle Bec fonde son travail sur la notion de corps sentant en porosité avec le monde (d’après Merleau-Ponty).
Ses réflexions et recherches sont en rapport constant avec l’écrit, par ce qu’il est à la fois geste, mise en forme de la pensée et proposition à lire. Ses productions prennent la forme de dessins, vidéos, photographies, textes ou installations.

La démarche artistique de l’artiste œuvre comme une forme de réappropriation de son héritage familial, culturel et esthétique. Blandine Berthelot y explore de façon analytique ses origines agricoles, bretonnes et catholiques. Sa pratique plastique s’appuie également sur des traditions paysannes, religieuses et païennes disparues ou en voie de disparition. Elle réalise un travail d’enquêtes, de recherches historiques, techniques et sociologiques, qui lui permet de mieux appréhender et raconter son histoire. Histoire qu’elle cherche à faire dialoguer avec la réalité du monde rural et agricole d’aujourd’hui.

Mon travail explore la force du paradoxe, la contradiction, la tension, l’ambivalence ; et sonde l’état d’urgence actuel du monde.

Le travail de Sébastien Bouchard explore la fabrique de l’image via la peinture, sur différents supports et contextes (toile, espace urbain, objets) en privilégiant le portrait, le corps comme thématique première.
Plusieurs idées fortes traversent mes recherches : la confrontation de codes
plastiques, la réappropriation et la revitalisation d’images.

Gilles Bruni a initié un champ d’expérimentation commun avec Marc Babarit, à ciel ouvert, sous l’appellation d’« installation paysagère » en France, puis à l’étranger.

A travers une pratique pluridisciplinaire explorant l’installation, le protocole, le travail de la terre, la vidéo ou encore la performance, Antoine Caclin développe un travail sur plusieurs axes d’observation de la société et en particulier des espaces socio-professionnels et des lieux de vie.

Le travail plastique de Charlotte Caron s’articule autour de la découverte et la recherche des multiples facettes de notre être, qu’il soit intérieur ou extérieur. Je questionne la notion de visible et d’invisible, qu’elles soient corporelles ou identitaires.

La recherche plastique d’Arthur Chiron s’intéresse à la notion d’adaptation. Elle emprunte des œuvres au champ des arts visuels : Raphaël Zarka (Inside O.U.T.), Roman Opalka (5 607 249), Philippe Ramette (Éloge de l’équilibre), mais aussi à celui de la littérature ou du cinéma : Edgar Allan Poe ( ;483‡0+2 ?3), Arthur C. Clarke et Stanley Kubrick (Tycho Magnetic Anomalies) ou George Orwell (1984).

Scénographe, Clémence Chiron préfère les formes créées en dehors des espaces conçus de prime abord pour les spectacles vivants, tel le théâtre de rue, les installations dans l’espace public.

Marine Class, nous invite à papillonner comme dans un jardin où éclosent des folies à l’esthétique séduisante.

Issue d’une double formation en stylisme et impression, Claire Colin dessine ses imprimés à la main et/ou assisté par ordinateur...

Le travail de Marine Combes s’inspire de la nature et du vivant qui la compose. Elle en offre une vision qui ne se limite pas à une simple contemplation.
Elle interroge les éléments de la nature dans leurs dimensions micro comme macroscopique, en s’inspirant, questionnant, et mettant en valeur les formes naturelles.

Sylvie Coulon, vit et travaille à Nantes. Artiste plasticienne, elle développe un travail de dessins et peintures dans un corpus sériel tout en se jouant des formats, interrogeant notre rapport à l’image.

En 2018, Gaëlle Cressent a commencé un travail de production d’images et de recherches autour des écrans de smartphone obsolètes. Ce projet vient en résonance avec ses recherches sur la disparition du signe et l’apparition des images.

Arnaud de la Cotte réalise un Journal filmé publié chaque semaine sur une chaîne YouTube. Cette démarche s’inscrit au croisement du cinéma, de la littérature et de la web littérature.

La démarche artistique de Cécile Degouy se fonde sur des associations de fragments d’images trouvées dans des magazines, issues de films, ou de captures d’écran.

Le travail d’Isabelle Dehay rend compte de la sélection opérée par la mémoire autant que par l’acte créatif pour recomposer les visages, les lieux, pour les transposer en image mentale.
À quel moment reconnaît-on un visage, par quel cheminement nous devient-il familier ? Que retenir, plus qu’une vibration, une impression globale dont certaines informations manquantes ne nous empêche en rien de l’identifier ?

Le travail d’Hélène Delèpine est un jeu de construction d’images fait d’expériences d’assemblage et de combinaison qui fonctionne par déplacement, translation ainsi que par l’usage du signe et de l’indice.

À travers une pratique du dessin au sens large, je travaille autour du langage visuel et de la représentation de l’esprit. Par des séries qui développent leur propre logique, j’aborde des thématiques aussi différentes que l’écriture musicale, l’interface numérique, la valeur de l’argent, etc...

Perdue dans une école d’art, je me suis réfugiée dans un atelier d’artisanat. Je suis devenue relieuse.
Débrocher les cahiers, grecquer le papier, faire des nœuds de chaînette, cambrer le carton sont autant d’étapes qui ont structuré ma pensée. Mes travaux sont nés du décloisonnement de mes pratiques artistique et artisanales, fusionner ces deux entités avec du fil, beaucoup de fil, et de la couleur pour m’ouvrir de nouveaux espaces de création.

À travers une production plastique protéiforme, Jean-Arneau Filtness pose les bases d’un travail à l’entrecroisement permanent de deux plans : celui de la recherche pure (parfois froidement expérimentale) et celui de la prospection poétique (sensible, solaire et lumineuse).

Le milieu - terme usité en géographie, en philosophie, en anthropologie - détermine la relation entre un environnement et un être vivant. Ce terme interroge aussi nos représentations liées au paysage, questionnements dans lesquels s’inscrit le travail de Nikolas Fouré.

A travers sa pratique, Karl Garandel questionne la manière dont ses images-portraits peuvent basculer de la figuration à l’abstraction, ainsi que le rapport qu’elles entretiennent avec le réel.

Franck Gérard, né en 1972 à Poitiers, est un ”chasseur du réel” qui traque avec humour et bienveillance l’originalité du quotidien et place l’humain au centre de son travail.

Le travail de Yunyi Guan croise les champs de l’image fixe et l’image mouvement, de sculptures et de l’installation, dans une expérimentation libre de matériaux et de gestes travers lesquelles elle capte un temps éphémère, un temps sensible, un temps de la disparition.

Le rêve est, à la fois miroir et renversement du monde, tout y est possible. C’est comme une autre réalité dont la logique est aléatoire. La nuit, l’enfant qui sommeille en moi se réveille pour découvrir avec émerveillement ce que le rêve a à m’offrir. Actrice, spectatrice, avec ou sans libre arbitre, je suis perméable.

Les propositions artistiques de Kelig Hayel sont protéiformes, dessins, livres ou installation in situ. Elles s’articulent autour d’un axe majeur, une écriture dessinée, représentation sensible d’un territoire, pensé comme un système de relations articulant deux composantes, la mémoire et le paysage.

Le travail de Camille Hervouet se déploie dans le champ de la photographie, il interroge les enjeux et la polysémie de ce médium. son approche artistique entrelace l’espace et le temps, le réel et la fiction, le sensible et l’analytique, le voir et le vu, la mémoire et le vécu, les tensions, les contradictions, le « je » vers le « nous ».

Zhu Hong pratique essentiellement la peinture et le dessin. Elle travaille sur l’omniprésence des images et questionne leur perception, leur sens, en isolant et en faisant dialoguer des détails et des fragments.

Inspirée par le Land Art, l’Arte Povera et la littérature, Gwenaelle Hugot se revendique du mouvement slow art. Son travail questionne le rapport que nous entretenons avec la nature et la place que nous souhaitons lui faire.

Depuis la fin de ses études aux Beaux Arts de Paris, Faustine Jacquot développe un vaste travail autour de la pratique centrale du dessin.
Son dessin est tranché et précis, réalisé au trait souvent en noir et blanc, et aborde des thèmes variés, toujours d’une façon inquiétante, absurde ou grinçante.

Les matériaux que je travaille ont une utilité intrinsèque forte : paver une route, isoler une habitation, protéger des éclaboussures, éteindre un incendie, ranger le linge. Nous les côtoyons de près ou de loin, nous les piétinons, ils nous réchauffent ou nous servent. Ils appartiennent à notre banal et nous les regardons seulement par le prisme pragmatique.

Chloé Jarry génère une apparition, un réveil des détails aveugles et muets. Elle recherche les acteurs discrets d’un lieu, la part intime et imperceptible de son existence fonctionnelle.

Pratiquer la photographie, c’est selon moi tout d’abord s’immerger dans un contexte et rapidement échanger avec les habitants d’un lieu pour construire avec eux une relation de curiosité et de partage.

Sophie Keraudren-Hartenberger explore différents états de la matière dans une œuvre protéiforme. Installation, dessin, sculpture, vidéo et photographie sont autant de médiums que de moyens de figer un état transitoire des éléments. C’est une pratique de l’interstice, qui se glisse dans un moment, l’arrête et le met en lumière. La temporalité est centrale, le geste de l’artiste est envisagé comme un outil de mesure face à un temps très long, celui du minéral.

Julie Knaebel est artiste plasticienne, diplômée de la Haute École des arts du Rhin à Strasbourg en 2015. Traversée par les questions de fiction, de récit, elle travaille autour de l’écriture, de la littérature et des liens qu’ils entretiennent avec les arts visuels.

Deux figures traversent conjointement tout le travail de Katarina Kudelova : l’homme et l’animal. Elle évoque leur histoire un peu personnelle, un peu impersonnelle. L’histoire profondément individuelle et si commune à tous.

Pour Maël Lannou, il est important de s’immerger dans une iconographie complexe, mélangeant le milieu rural dont elle est issue et les musiques punk, métal et gothiques dans lesquelles elle baigne depuis l’adolescence. Elle porte dans ce sens un intérêt accentué pour le vernaculaire, qu’elle considère comme une enquête de la présence humaine.

Ma pratique artistique s’articule et se construit autour de recherches et de tentatives d’images et de récits. Elle propose d’en faire des expériences dynamiques et participatives, à travers une pratique multi-média constituée d’installations et de formes éditoriales, et s’attache à concevoir des passerelles et des interactions entre ces supports.

Le travail de Christine Laquet prend forme à partir de récits, d’expériences sensorielles ou kinesthésiques, et au travers de mes installations, œuvres picturales ou performatives. Elle interroge les enjeux du regard et de la représentation dans une réflexion sur ce qui compose les éléments du monde visible et invisible, sur les lignes qui les tissent, les définissent et les structurent.

À travers un jeu intuitif d’allers-retours entre construction et déconstruction, Romain Le Badezet s’approprie des matériaux empruntés à la vie quotidienne pour les faire basculer vers des espaces troubles où les temporalités se superposent, où les espaces se confondent et où les objets se transforment et se trouvent maintenus entre imaginaire et réel, entre illusion et désenchantement.

Je traverse les lieux comme je lis. Par la dérive, la rencontre, le glissement, je tisse, relie, (re)compose des fragments. Invitant l’aléatoire, je m’arrête un temps aux nœuds d’intersections. Les récits et les déplacements sont au cœur de mon cheminement plastique. Plongeant dans nos environnements par la marche notamment, mêlé à une observation erratique et intuitive, je glane, enregistre et prélève des matières, gestes et mots de celleux rencontré.es, qui deviendront matière à transformation lors des haltes en atelier.

Travaillant principalement le médium photographique, Antoine Le Reste explore et exhibe les espaces qu’il rencontre. S’inscrivant dans un champ visuel relativement minimal dans sa forme (avec le plus souvent des prises de vue frontales et  neutres) et sa présentation, l’image photographique vient cadrer des détails - souvent d’éléments architecturaux* - créant ainsi une nouvelle dimension perceptive, par la taille des tirages, leur multiplicité et leur installation même.

À travers différentes expérimentations, la démarche de Sylou Le Rhun appréhende le support comme espace scénique, et interroge le rapport au corps dans l’acte de dessiner. Elle préfère nommer plus justement mes actes : micro-évènements. Mais élaborer une pratique plasticienne dans un espace restreint a généré une réflexion sur les limites du champs de l’expression.

Nathalie Lecroc profite de cette invitation qui lui est donnée pour faire le point sur sa pratique du dessin. Pourquoi la suit-elle depuis des années, pourquoi l’intéresse t’elle malgré son aspect désuet. Et elle a pour dessein de partager avec les élèves et l’enseignant-e le désir de bousculer un peu l’idée que
l’on pourrait se faire du dessin lorsque l’on est collégien ou lycéen.

Je m’intéresse à des objets qui ont vocation à produire une cinétique et qui paradoxalement produisent des images statiques, des fantasmes figés. Ces objets fruits de l’industrie, du régime de l’efficace et des logiques de gain, sont envisagés comme allégories du régime de production et diffusion des images aujourd’hui ; des tapis roulants qui nous plongeraient en hypnose.

Le travail de Julie Maquet s’articule autour des pratiques du dessin, de la sculpture et de l’installation. Il consiste à déplacer la fonction première d’objets de la vie quotidienne pour interroger les standards et les normes qui régissent nos sociétés...

Les œuvres de Milena Massardier prennent naissance dans les multiples figures mythiques et rituelles présentes dans la culture populaire, en particulier le cinéma.

Dans le cadre du dispositif Exposer InSitu, Alexandre Meyrat Le Coz propose des œuvres mettant en lien plusieurs médiums tels que l’installation, la vidéographie et la peinture.

Artiste britannique installé en France, David Michael Clarke s’amuse à faire se côtoyer des œuvres d’art avec des situations issues de son quotidien.

Jeanne Minier, photographe, explore les territoires en allant à la rencontre d’habitants qui par leur choix individuels ont un impact sur l’environnement proche (engagement associatif, choix d’outils dans les métiers, matériaux utilisés dans la construction, ...). Elle s’intéresse aussi aux souvenirs que l’on laisse dans les lieux.

Artiste designer formée aux Arts textiles à l’école parisienne Duperré, Sophie Morille aime rompre les frontières entre design, art et illustration.

OKZK est un binôme d’artistes composé de Eloi Jacquelin et Nelson Chouissa depuis 2016, OKZK développe une recherche autour de la ruine.

C’est à partir des micro-territoires que dessine Camille Orlandini. Ses recherches portent sur la terre que l’on cultive, les bêtes que l’on élève, les paysages naturels que l’on traverse, les territoires que l’on habite.

La recherche de création de Sébastien Pageot a pour sujet la représentation d’espaces et d’architectures, elle se développe principalement par l’utilisation du médium photographique.
Ce travail questionne les notions de document, mais aussi de représentation. Il maintient ainsi une tension entre œuvre et document, entre interprétation subjective et représentation objective.

Entre infiniment grand et infiniment petit Sophie Papiau crée des rencontres de formes dans des matières contraires qui nous renvoient vers nos détails invisibles et/ou inaccessibles.

Le travail de Paul Parant s’articule autour du champs des arts visuels, des arts graphiques et de l’image imprimée. Il crée, fabrique des images qu’il imprime ensuite, par le biais de techniques variées telles que la sérigraphie, la gravure, la risographie, l’impression pigmentaire, le cyanotype...

En peinture et en dessin France Parsus s’intéresse au phénomène d’apparition, entre réminiscence et oubli, à la trace mnésique laissée par l’expérience visuelle. Proche de l’abstraction, mes recherches cherchent à interroger les frontières entre le visible/invisible et les images mentales, la perception et la notion d’espace de projection.

La dimension cachée des images est au cœur actuellement du travail de François Petit : "notre positionnement par rapport à elles, le "lieu des images" que nous sommes face aux images qui nous envahissent, l’intime et le public,
la sensation pelliculaire de la peinture."

Pour Anna Picco, lʼacte de dessiner relève de la magie. Magie de faire apparaître par la simplicité dʼune feuille de papier, et dans lʼéconomie de moyen que représente le dessin au fusain, des espaces de récit faisant surgir simultanément la mémoire et lʼimaginaire, le passé et le présent.

Margaux Pleyber trouve son terrain d’expression dans la pratique du textile, de la sculpture et de l’installation, explorant les notions de répétition, de reproduction, de mémoire et de réseaux...

Sa pratique de sculpture interroge le rapport qu’entretient un objet avec l’espace dans lequel il prend place ; en quoi chacun nourrit l’autre dans l’expérience qu’on en fait, dans la connaissance qu’on en a.

Cendrine Robelin réalise des films, des installations et des créations sonores questionnant le passage initiatique et l’impermanence du vivant.

Artiste plasticienne, cinéaste, naturaliste, géologue, géomètre, randonneuse, Aude Robert pourrait être tout cela à la fois. Pratiquant aussi bien le dessin, la photographie, la vidéo, Aude Robert s’intéresse avant tout au Monde, à ce que l’on voit, à ce que l’on ne voit pas, à ce qui existe, à ce qui n’existe pas.

Le travail artistique de Pauline Rouet tourne autour de la peinture et de ses représentations. Elle joue avec, fais des allers-retours, travaille le châssis et sa surface plane. En leur ajoutant littéralement des bras et des jambes, elle les transforme en sculpture mais aussi en personnage. L’image peinte représente alors la personnalité, l’état d’âme de la peinture, comme si elle était tout d’un coup humaine ou vivante. C’est une démarche proche de l’animisme.

Une peintre dans l’âme, le travail de Michaela Sanson-Braun est plutôt figuratif dans lequel elle embarque dans un foisonnement de représentations qui puise dans le Bauhaus et le Dada autant que dans les jeux vidéos ou la décoration. Elle cherche à capter le monde qui nous entoure. En écho à ce monde bouleversé actuel, elle est attiré pour peindre un monde décalé et secoué.

À travers diverses co-création, je développe une recherche autour de commun, spécifique à un territoire et à l’imaginaire poétique que je peux y projeter. Je construis des ponts et à créer des liens entre les histoires locales et les différents savoirs. Je ne conçois jamais de projet sans collaborer avec des acteurs et actrices locaux.

La notion de territoire ne se limite pas à géographier un terrain, un espace modelé au fil du temps par des conventions, signes, hasards géologiques, champs de batailles, enjeux politiques, codes de l’urbanisme, aires de production agricole, et autres réalités que définirait la « frontière » d’un territoire…

Xiaoke Song préfère toujours être du côté de l’artisanat ancien plutôt que du côté de la technologie moderne et des multimédias qui se développent rapidement, les techniques anciennes la rende calme ; en plus, par rapport à l’humain, elle préfère rester avec de choses non humaines ou de la nature.

Toutes les cartes sont fausses. Loin du modèle référentiel rectangulaire de Mercator qui dé.forme les continents au détriment des régions équatoriales (le Groenland y figure aussi grand que l’Afrique pourtant 14 fois plus vaste), les projections cartographiques de Danny Steve sont des épluchures de la peau de la Terre.

Depuis 2015, Nancy Sulmont questionne plus particulièrement la forme et temporalité des oeuvres d’art, leurs espaces d’exposition, les moyens de leur diffusion. Y répondre en plaçant le corps, sa présence sentie ou ressentie, sa représentation, ses capacités, sa sensibilité, son énergie…sa représentation, ses capacités, sa sensibilité, son énergie…

Portant son regard sur ce qui l’entoure dans la nature ainsi qu’au sein de son environnement domestique, Manon Tricoire guette l’instant qui révèle un aspect étrange d’un fragment de réalité. Elle explore, un univers frontière, un territoire où se rencontrent le quotidien et l’imaginaire.

Les travaux de Grégory Valton se déclinent autour des notions de remémoration, de réitération, et de l’expérience du corps pris dans une histoire ou dans un contexte. Sa démarche s’inscrit dans une temporalité longue et il privilégie une approche de l’espace subjective et instinctive.

La démarche de Daniel Van de Velde, sous tous ses aspects (sculpture, peinture, photographie, impression numérique et écriture) rend compte d’un territoire où monde et inconscient fusionnent, se rendent indissociables l’un de l’autre, dans l’optique de nous réconcilier avec la totalité du vivant.

Le travail de Laurent Vignais est un lieu de convergence, d’humeurs, de sensations, d’idées, de ressenti,de témoignages, de points de vue. La question de l’intime et de l’universel sont au cœur de sa production.

Anne-Sophie Yacono pratique la peinture, le dessin, la lithographie, la performance et la sculpture grâce, notamment, au bois et à la céramique. Le monde qu’elle créé grâce à ses œuvres illustre sa vision de l’enfer qui est un lieu de punition et de répression mais aussi un lieu de plaisir, un parc d’attraction extra-vaguant et forain où la relation entre la chair et la peau est centrale.